Un musée pour découvrir la nuciculture d’hier à aujourd’hui
Pour commencer, savez-vous comment s’appelle la culture de la noix ? La nuciculture !
Vous n’en aviez jamais entendu parler ? Nous non plus ! Nous avons donc décidé de vous parler du Grand Séchoir -Maison du Pays de la noix- situé à Vinay en isère. Nous l’avons découvert dans le cadre de notre escale à la découverte du Vercors et de sa Gastronomie.
Cet ancien séchoir rénové de façon contemporaine est devenu un musée mettant en avant la nuciculture d’hier à aujourd’hui.
Ce musée a ouvert ses portes en 2005 et nous donne à tous la chance de retracer l’histoire de la Noix de Grenoble à travers une exposition permanente, une exposition temporaire ou encore le parc des noyers. Ainsi, on retrouve dans cet espace muséographique ludique des contes et légendes, des machines, l’architecture des séchoirs, des recettes gourmandes, etc. Le musée a su mettre en avant le savoir-faire des nuciculteurs mais aussi les divers usages de la noix et du noyer.
Un peu d’histoire
En isère, les noix sont cultivées depuis le 10ème siècle. Cependant, après les ravages du phylloxera au cours du 19e siècle, les producteurs isérois ont troqué la vigne pour le noyer à la fin du XIXe siècle.
La Noix de Grenoble fut l’une des premières AOC fruitières reconnues. En effet elle obtient son AOC en 1938, et aujourd’hui l’AOP.
L’AOP Noix de Grenoble couvre aujourd’hui 261 communes dont 184 en Isère, principalement au pied du massif du Vercors, le long de la vallée de l’Isère.
Seules trois variétés sont autorisées pour l’appellation AOC / AOP Noix de Grenoble, à savoir la franquette ( crée par Monsieur Nicoud-Franquet de Notre-Dame-de-l’Osier), la mayette ( greffée par Monsieur Mayet de Poliénas ) et la parisienne ( que l’on doit à Monsieur Croizet-Paris de Vinay).
Et oui, la franquette, la mayette et la parisienne sont des variétés greffées. Elles résistent mieux au gel et aux maladies.
La culture de la Noix de Grenoble
De février à mars, les plus jeunes noyers sont plantés. Les autres sont taillés et les vergers entretenus.
D’avril à août, le sol est travaillé et enrichi avec du fumier ou du fertilisant (on appelle cette phase la fumure).
Dès fin septembre et tout au long du mois d’octobre, c’est la récolte.
Le ramassage est de nos jours mécanisé. Les noix sont ensuite lavées à l’eau claire, triées et séchées de manière artificiellement (par ventilation d’air chaud et sec). Et enfin, les premières noix sont livrées dans les coopératives pour être triées à nouveau, calibrées et conditionnées afin d’être vendues tout au long de l’année.
Il ne reste plus qu’à déguster cette Noix de Grenoble qui est au demeurant, un trésor de santé car c’est un fruit riche en vitamines et minéraux.
Infographie : la Noix de Grenoble
Pour terminer cet article sur le Grand Séchoir, nous vous proposons une petite infographie au sujet de la Noix de Grenoble.
Source : Comité interprofessionnel de la Noix de Grenoble
Informations Pratiques
Le Grand Séchoir
705 Route de Grenoble
38470 Vinay – Isère
Tél : 04 76 36 36 10
Site Internet : www.legrandsechoir.fr
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